lundi 9 avril 2018

NOUVEAU BLOG, NOUVEAU LIEN !!!

dingdongauxameriques2.blogspot.com

Notre premier blog était saturé, c'était le problème.
Vous pouvez lire  la suite en tapant sur ce nouveau lien.
On a pris un peu de retard mais on s'active...

jeudi 5 avril 2018

Histoire 32 pour Léa et Tom

Campagne cubaine

Pour découvrir la campagne cubaine, Mamie Ding et Papy Dong se sont fondus dans la circulation au rythme des chevaux tirant des charrettes, des attelages de boeufs ou de zébus et des cavaliers. Peu de voitures, encore moins de tracteurs.

Le temps est devenu lent, paisible.

Des hommes cueillent de grandes feuilles de tabac et les déposent en bouquets pour les sécher dans de grandes paillottes où le vent peut circuler. Ces champs de tabac sont aussi vert que l’herbe au printemps.

Choux, salades, oignons, blettes sont cultivées dans de longues bandes de terre délimitées par des planches.

Les champs de canne à sucre sont immenses. La cueillette se fait toujours manuellement. Les hommes sont nombreux pour couper à la serpe les plantes qu’ils effeuillent pour ne garder que la canne. Des camions emportent les cannes dans des usines qui les transforment en mélasse puis en sucre.

Beaucoup de cubains se déplacent à pied entre les villages et les champs.

Les bananiers sont très nombreux. Certains ont des régimes de toutes petites bananes jaunes délicieuses, alors que d’autres portent des bananes vertes qu’il est nécessaire de lcuire pour les déguster.

A Cuba, il y a aussi de délicieux ananas. Les mangues ne sont pas encore mûres. Dans les minuscules marchés au bord des routes, les vendeurs proposent des papayes, des goyaves et un autre fruit la bomba dont la chair rouge orangée est fondante.

Pour labourer la terre, d’un brun chocolat, les attelages de boeufs tirent des charrues. Ce travail lent demande bien de la peine.

Tous les tons de vert existent et ils donnent à la campagne cubaine sa douceur et sa beauté. Partout, des palmiers et des cocotiers se dressent  et voltigent dans le vent qui carresse l’île.

samedi 24 mars 2018

Feedback 9

Lors de nos derniers tours de roues à Lapatïa en Amérique du Sud, la température, ce matin-là était de 7 °. La pluie doublée d'un fort vent était glaciale et une belle onglée me prit….

Cuba, au départ de notre périple de vélo,  38° au milieude la journée, nos organismes souffrent...

Paradoxe des saisons, nous avons quitté l'été Austral pour la fin de l'hiver !!

Nous avons pris la décision de partir de la Havane sans tente, ni réchaud pour cuisiner. Nous roulons donc avec notre sacoche de guidon et nos deux “bags” arrières. Volonté de faire du tourisme solidaire, d’improviser et de rencontrer les cubains. Choix parfois difficile car nous ne savons pas à l'avance où l'on peut dormir et tous les codes et habitudes de ce pays nous manquent. Comme toujours, nous sommes soumis à de petites distances, 70 km en moyenne…. Il nous faut donc s’adapter et accepter l'instant, que se soit magique ou galère. Cependant dans les villes, le contact avec l'association CubaLinda nous facilite bien nos points d’accueil.

Les  magasins sont difficiles à repérer. La nourriture manque et il n'y a aucun choix. Dès que l'on sort du cadre “touriste” on n'est pas toujours les bienvenus. Rentrer dans un magasin peut être franchement désagréable. Quelques étals de fruits par-ci par-là et au final on mange peu. Heureusement le soir dans nos habitatons, on nous propose toujours un bon repas. Le riz est la base de tout, il peut être préparé de 3 ou 4 manières différentes, le plus souvent avec des haricots rouges ou noirs.

Le GPS vélo nous facilite grandement la vie pour choisir de petites routes souvent terriblement abîmées et aussi pour prévoir nos étapes. La pollution émise par les voitures et les camions  sur les axes principaux est épouvantable. L'essence raffinée très grossièrement nous agresse et de forts maux de tête nous prennent régulièrement. Le mythe de la grande voiture américaine des années 60 n'est pas juste du folklore à touriste. Nous en voyons rouler des quantités et parfois dans un état de vétusté incroyable.

La vie ici est “hors temps”. Nous déplacer à vélos permet de voir, sentir, partager. Jusqu'à présent nous n'avons croisé qu’un couple  de cyclo-randonneurs anglais: un moment vraiment très fort et de précieuses informations.

Les cubains sont d'un abord très facile, ils sont très avenants, sympathiques. Seulement la double monnaie, le CUC et le CUP faussent le jeu. Même Claude qui compte extrêmement vite s'y perd et bien sûr le pouvoir d'achat du touriste trouble le jeu.

Deux économies parallèles se livrent bataille et je vous laisse deviner laquelle est gagnante. Cependant la pauvreté est sous-jacente, le manque de nourriture est très présent et la demande constante.

Bien-sûr l’image de Fidel est omniprésente et les slogans sur la révolution aussi.

Histoire 31 pour Tom et Léa

La Havane

Cuba est une île, La Havane en est sa capitale. Située au nord du pays, elle est construite au bord de l’Atlantique face à la Floride.

La vieille ville de La Havane est un curieux mélange de splendeur et de misère. Les rues étroites forment un quadrillage. Elles débouchent sur de petites places ombragées, colorées par une abondance de fleurs comme les bougainvilllées où il fait bon se reposer en écoutant les musiciens. La musique cubaine invite à la danse.

Quelques grandes places sont entourées de belles maisons coloniales restaurées aux douces teintes pastelles.

Au hasard des rues, des maisons abandonnées abritent des arbres et des plantes qui les ont envahies. Parfois une partie est habitée, un havre au milieu de cette déso!ation.

La Havane est toujours en mouvement. De superbes vieilles voitures américaines aux couleurs vives transportent les touristes, d’autres préfèrent les calèches ou plus simplement les tricycles.

Les balcons, les portes sont toutes en fer forgé comme en Espagne.

Mamie Ding et Papy Dong ont adoré se perdre dans les ruelles qui invitent à la flânerie.